L’A-Dieu à l’abbé Gérard De Ketele

Il a marqué les lessinoises et les lessinois durant une douzaine d’années (entre 1998 et 2010) comme Doyen de notre unité pastorale d’abord mais aussi et surtout comme homme parmi les hommes dans l’entité.
L’église Saint Pierre était pleine ce mercredi 25 octobre 2023 pour lui rendre un dernier hommage et le confier à son Seigneur et son Maître, lui qui l’a servi toute sa vie durant.

Une douzaine de prêtres qui l’ont bien connu avaient rejoint l’édifice et l’office était présidé par l’abbé Giorgio TESOLIN, vicaire épiscopal.
Pour l’occasion également, des chants liturgiques que l’abbé Gérard affectionnait particulièrement avaient été choisis et interprétés par la chorale regroupant des choristes de l’unité pastorale.

Vous pouvez retrouver ci-dessous la vidéo de la célébration : https://youtu.be/iGbd5Y1f0h4

Au cours de la célébration, il a été donné d’entendre une chanson que Ludovic Oplichtenberg avait composé au moment où l’abbé Gérard a quitté Lessines pour se rendre à Quevaucamps, après son accident. Cette chanson n’avait pas été rendue publique à l’époque. Seuls le créateur et le destinataire savaient.
Aujourd’hui, la mort de Gérard est considérée comme un 2ème départ. Cette chanson reprend donc tout son sens, et aucun des mots de l’époque n’ont été modifiés.

PLUS QU’UN DOYEN

Tu pars, c’est dommage mais tu pars, tu quittes la barque
Tu pars, c’est dommage, mais tu pars, ça va laisser des marques
Ici nous t’avons accueilli voilà douze ans à peine
Ici nous avons célébré tes 40 ans de scène (cène)
Pour nous, tu as été berger, berger d’un peuple en marche
Pour nous, tu as été pasteur, tu as laissé des traces

Merci, merci d’un cœur reconnaissant
Merci d’avoir passé du temps, à nous apprendre Jésus-Christ
Merci, merci d’un cœur reconnaissant
Plus qu’un doyen, un ami certainement, tu vas nous manquer loin d’ici

Avec Yvonne ta servante, tu as trouvé ta place
Tous les deux, à l’abri de Saint Pierre, c’était un face à face
Heureux parmi les Lessinois, les cayoteux d’service
Toujours prêts à aider les gens, les pauvres en tête de liste
Pour nous, vous êtes le soleil au milieu des tempêtes
Pour nous, vous êtes le sourire au cœur de nos détresses

Merci, merci d’un cœur reconnaissant
Merci d’avoir passé du temps, à nous apprendre Jésus-Christ
Merci, merci d’un cœur reconnaissant
Plus qu’un doyen, un ami certainement, tu vas nous manquer loin d’ici

C’est vrai qu’avec ton accident, les choses ont changé
C’est vrai que notre grand Gérard est un peu amoché
Mais Dieu, en ce jour était là et il t’a protégé
Il a, dans sa bonté, prévu d’encore vous embêter
Pour nous, Quevaucamps n’est pas loin, nous y serons bien vite
Débarassés de nous, ah non, n’y comptez pas trop vite !

Merci, merci d’un cœur reconnaissant
Merci d’avoir passé du temps, à nous apprendre Jésus-Christ
Merci, merci d’un cœur reconnaissant
Plus qu’un doyen, un ami certainement, tu vas nous manquer loin d’ici
Tu vas nous manquer loin d’ici
Prenez ces fleurs mes amis !

Musique et texte : Ludovic Oplichtenberg
Septembre 2010 – A l’occasion du départ du Doyenné de Lessines
du Doyen Gérard De Ketele

Découvrez la chanson

A-Dieu l’abbé Gérard

Depuis l’annonce de son décès pleuvent les témoignages et les souvenirs de celui dont beaucoup se souviennent avec émotions, le cœur à la fois rempli de gratitude pour ce que Gérard aura été pour eux et de tristesse tant il est difficile de prendre congé d’un personnage tel que le Doyen Gérard De Ketele. Arrivé à Lessines en 1998, il aura marqué les Lessinois par son franc parlé, sa justesse, sa camaraderie, son sens de l’humain et de la justice, sa délicatesse et son engagement au sein des communautés lessinoises, bien plus largement qu’au sein même des églises. Après son accident en 2010, qui l’avait fortement accablé physiquement et moralement, l’abbé Gérard avait reçu la mission de prêtre auxiliaire au service de l’unité pastorale de Beloeil, habitant la cure de Quevaucamps. Après le décès de sa gouvernante, son Ministre de l’Intérieur comme il l’appelait il a été accueilli au sein de la communauté des Moines de Rochefort. Mais c’est à Lessines, sa ville de cœur qu’il était revenu couler des jours paisibles, plus particulièrement au sein de la maison de repos de la Providence. Nous avions donc eu l’occasion de le voir encore à quelques célébrations.

A sa famille et à ses proches, nous adressons nos plus sincères condoléances et nous portons le repos de son âme dans nos prières. Que Dieu l’accueille maintenant en sa maison.

Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur

Aujourd’hui, l’Eglise commémore le jour où le Seigneur entra à Jérusalem pour y accomplir son mystère pascal. C’est pourquoi, à toutes les messes, on fait mémoire de cette entrée du Seigneur : avant la messe principale, par la procession ou par l’entrée solennelle ; à toutes les autres messes, par l’entrée simple.

Source : Missel romain

Le dimanche des Rameaux est, dans le calendrier liturgique chrétien, le dimanche qui précède le dimanche de Pâques et qui marque l’entrée dans la Semaine sainte.
Il commémore deux événements : d’une part, l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem, où il fut acclamé par une foule agitant des palmes et déposant des manteaux sur son passage, épisode relaté dans les 4 évangiles canoniques ; d’autre part, la Passion du Christ, sa mort sur la croix et sa Mise au tombeau.

L’Evangile de l’entrée de Jésus à Jérusalem raconte que les disciples sont allés chercher un âne pour que Jésus puisse s’y asseoir afin de rentrer à Jérusalem.

Et si on lisait la prière de l’âne :

Quelle aventure pour moi ! J’ai porté Dieu.

J’ai entendu de loin ” Le Seigneur en a besoin “

Et voilà qu’autour de moi, tout le monde s’est agité.

Les gens se sont mis à chanter ” Hosanna ! Hosanna !”

ET j’ai porté Dieu !

J’ai bien entendu dire que Dieu avait besoin des hommes.

Mais avait-il vraiment besoin d’un âne ?

Et pourtant, j’ai entendu ” Le seigneur en a besoin ” !

Et toutes sortes de pensées ont surgi en moi.

Les mêmes qui viennent à l’esprit des hommes

Quand ils se sentent repérés par le Seigneur !

Je pensais : ce n’est à moi qu’il s’adresse.

Il y a bien d’autres ânes plus grands, plus forts. Il y a même des chevaux.

Ce serait qu’en même mieux pour porter Dieu !

Je me disais :

Il va être lourd, trop lourd ce Dieu pour un petit âne comme moi.

J’ai déjà assez des fardeaux quotidiens.

Pourquoi ne me laisse-t-il pas tranquille ?

Je m’insurgeais :

D’accord, je suis attaché !

Mais au moins, je suis à l’ombre, à l’abri des coups et des moqueries.

Je n’ai rien demandé.

Qui est-il, ce Seigneur, pour importuner ceux qui tentent de vivre cachés ?

Mais, j’ai entendu

” Le seigneur en a besoin “. Et j’ai compris ” J’ai besoin de toi “

Que faire ? Que dire ?

Je me suis laissé détacher.

Je me suis laissé emmener.

Et lui, le Seigneur des Seigneurs, s’est fait léger, doux, tendre,

A ce point qu’à un moment

J’ai cru croire que ce n’était plus moi qui portais Dieu

Mais Lui qui me portait.